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Pseudo: Nathaniel S. Van Erkelen Age : 24 ans, en apparence. Né un 23 Octobre, bien des siècles ont passé depuis ... Orientation Sexuelle : Il semblerait que Nathaniel soit attiré par la gente masculine, bien qu'il n'ait jamais vraiment pris le temps de considérer la question. Son rang d'Archange des Dominations et son rôle au sein du gouvernement du pays lui confèrent en effet bien d'autres choses plus importantes à penser ... Race : Ange Type : Archange des Dominations Pouvoirs / Habilités : : En tant qu'Ange, Nathaniel possède, à l'instar de ses semblables, le don de Transfert d'Énergie, de Métamorphose, d'Invisibilité, de Détection et de Télépathie. Son rang d'Archange des Dominations lui confère de plus la capacité de manipuler et de modeler l'énergie de la ligne, que cela soit sous forme de lumière ou d'électricité. Enfin, il peut influencer dans une certaine mesure les comportements et choix des personnes qui l'entourent. Métier : Conseiller du Premier Ministre Signes particuliers : Si l’ont omet ses longues ailes blanches (qu’il lui est d’ailleurs aisé de dissimuler) ainsi que les traits de son visage qui semblent avoir été taillés dans du marbre, Nathaniel ne possède aucune particularité physique. Aucune, si ce n’est cette cicatrice, tout près de son œil droit. Témoignage d’un affrontement datant d’un âge reculé, il aurait pu la faire disparaître de son visage avec aisance. Il ne le fit pas.

« Beaucoup pensaient qu’il n’avait peur de rien ni de personne. Ceux-là même ignoraient pourtant qu’il avait par-dessus tout peur de lui-même … »

C’est la peur qui guide chacun des pas de Nathaniel. C’est elle qui le pousse dans ses derniers retranchements, qui lui susurre au creux de l’oreille le moindre de ses maux. C’est elle qui lui fait revivre à chaque seconde ce passé encore trop vif et lui fait miroiter de douces chimères. C’est elle encore qui s’amuse à ses dépends, faisant de lui son jouet et lui faisant subir ses crises. Despotique, violente, haineuse et douce, elle est partout, s’insinuant dans chacun de ses pores, s’emparant de son cerveau, étalant ses appâts et les voluptés de la folie …
Quiconque prendra le temps de regarder au delà des perfections de Nathaniel se rendra compte qu’il est un être fragile, abîmé par les tumultes de sa longue vie. Hanté par son passé et cette peur obsédante de lui-même, le bel ange essaye de fuir son histoire dans l’Art et les Sciences Occultes qui, selon lui, peuvent seuls amener à une meilleure compréhension de soi-même. Issu d’une espèce sur laquelle repose l’une des plus grandes responsabilités de ce monde, il tente simplement de trouver réponse à ses blessures identitaires. Perdu dans ce monde qu’il ne reconnaît pas comme le sien, Nathaniel s’adonne souvent à la rêverie, et s’attèle volontiers aux travaux de l’esprit, compensant par son imagination et sa créativité, se créant des univers, par les mots et les couleurs. On pourra cependant trouver quelque chose d’assez obsessionnel chez lui dans son intérêt pour les belles choses : le bel ange enchaine sans suite les collections, papillonne d’un domaine à un autre sans se fixer. N’y a-t-il pas là volonté de combler une forme de manque ?
Distant malgré la tâche et le rôle qui l'incombent, il exècre toute forme de familiarité, et n’apprécie pas qu’on s’approche trop de lui. Cela tient en partie de sa conception des relations humaines, qui apparaît comme bien dépassée en ce siècle. Nathaniel bâtit des liens assez lentement, semblant toujours chercher à marquer une distance avec l’autre, ce qu’il fait notamment à travers la langue. Vouvoiement, mots rares et tournures archaïques représentant pour lui une barrière plus ou moins opaque. Malgré cela, il rêve souvent de trouver des interlocuteurs capables de l’approcher et de le comprendre. De connaître l'amour aussi. Peut-être ... Sûrement.
Au final, autour de ces propositions éparses, il apparaît que Nathaniel tente de mieux se comprendre lui-même, et de mieux vivre.

Son visage se mua en une expression lasse, contrariée. Tout chez lui exhalait la grâce et la pureté. Ses longues ailes blanches ... Sa chevelure soyeuse ... les traits de son visage, doux et raffiné ...
Lentement, son doigt se posa sur la psyché lui renvoyant son image, glissa de quelques centimètres sur le verre dans un grincement irritant. Fascination … Dégoût … Haine … Comment savoir à présent ? L’esprit divisé par ces trois sentiments, il ne savait plus que penser. Seconde observation. Plus en détail, cette fois.
Ce qui le frappa en premier, ce fut cette apparence singulière. Cet air endormi, le nez en l’air à contempler ses rêves. Venait ensuite sa silhouette mince, grêle, de laquelle émanait pourtant une certaine prestance. Puis il y avait ses mains, toutes deux veinées de bleu, et cette nette impression de fragilité qui se dégageait de sa personne, et que seul un observateur attentif aurait pu déceler. Comme une ombre prête à s’éclipser. Comme s’il n’était plus qu’un soupir. Le souffle haletant, l’œil hagard, comme vouté sous le poids d’un fardeau bien trop lourd à porter pour lui ; le poids de sa vie … Il y avait encore ces cernes violacés, qui venaient sans cesse souligner son regard.
Malgré tout cela, il était beau, et quiconque l’observait ne pouvait que reconnaître en lui les perfections du peuple des Anges. Son visage était encadré par une chevelure sombre, très légèrement ondulée et tombant en cascade sur des épaules constamment voûtées, mais qu’il s’efforçait de fièrement redresser. Derrière ses paupières brillaient deux yeux outremer, ourlés de sourcils noirs d’encre. Son regard était doux et rêveur, parfois absent, alors que des lueurs dansaient dans ses pupilles, parfois remarquable d’acuité, les instants où, confronté aux autres, il parvenait à se détacher de ses rêveries. Un visage fin et délicat, des pommettes hautes et légèrement saillantes ainsi que des lèvres claires, semblables à un bouton de rose éperdu au milieu de la pâleur de sa peau venaient clore ce tableau de son visage aux traits raffinés, tout en nuance. Des lèvres qu’il avait tendance à mordre dans les moments d’angoisse, tandis qu’elles demeuraient toujours entrouvertes alors qu’il s’envolait dans ses rêveries. Seule cette étrange lueur brillant dans son regard venait conférer du caractère à sa physionomie douce, que Dame Nature semblait avoir placée sous le signe de l’effacement.
Au final, seule une personne attentive aurait pu trouver une certaine distinction dans sa façon d’être. Comme un charme délicieusement daté, une élégance discrète. Rien de plus que cette légère impression qui se dégageait en sa présence, ce soupçon de mélancolie qu’on n’aurait sut expliquer.

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