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Pseudo:Kayrie Age : 24 ans. Née un jour de printemps plus précisément le premier mai. Orientation Sexuelle: Hétéro avec tendance bi. Ça dépend de ses humeurs. Race : Sorcière Type : de la ligne Pouvoirs/ Habilités : : Kayrie détecte les sentiments violents chez les autres. Ex. Une joie intense, l’angoisse, une peur incontrôlable ou un stress étouffant. À ne pas confondre avec lire dans les pensées s.v.p. Métier: : Professeure de magie de ligne à l’école Alpha. Signes particuliers : :Elle a deux piercings dans chaque oreille et la plupart du temps, on peut l’apercevoir avec une chauve-souris nommée Amarys qui est son familier.

Hum…par où commencer ? Comment vous expliquer la personnalité foudroyante de la jeune sorcière ? Enfaite, Kayrie est d’une bipolarité excessive. Est-ce le fait qu’elle doit endurer les sentiments les plus forts de chacun de nous ? De quoi lui donner des migraines interminables. On pourrait aussi dire que ses humeurs ont « un pied dansant ». Elle est joviale et énergique avec vous ? Ne vous étonnez pas qu’elle vous rembarre la seconde qui suit. Ce n’est pas de votre faute ; c’est la population complète qui l’énerve ! Enfin, elle a quand même ses bons côtés. Elle n’est pas trop orgueilleuse. Hum…peut-être à pars la fois où un certain élève l'avait contredit sur quelque chose. Bah, le pauvre s’est retrouvé en croassant et en sautant à l’infirmerie. (Ne vous inquiétez pas, l’élève est redevenu lui-même au bout d’un mois ou deux. Il a cependant gardé un certain goût pour les cocktails de mouches.) Mis à pars ce minuscule détail, la sorcière est tout de même une compagnie plaisante. D’une patiente à (presque) toute épreuve, elle sait parfois garder un sang-froid étonnant en toute circonstance. La déstabiliser ? Ça jamais ! Elle sait forger un mur autour de son esprit. La mine énergique que vous observiez, il y a de cela deux secondes, se transforme en un visage dénué d’expressions et de couleurs. Mais attention, derrière ce mur se cache un être qu’il ne faut pas provoquer, sinon le tourbillon de sentiments dissimulés pourraient retomber sur vous-quand vous vous en attendez le moins.

Mais enfin, tout ceci n’est que décrire Kayrie partiellement. Oui peut-être est-elle bipolaire, orgueilleuse, quelque peu hystérique et parfois franchement énervante, mais est-ce important ? Elle peut tout de même être une vraie perle quand elle le souhaite. Non, elle n’a jamais aimé les règles et les formes d’autorité –elle les défit presque tout le temps, enfaite. Cependant, elle est quelqu’un de fidèle. Sa parole vaut plus que de l’or. C’est une oreille juste et avisée. Des conseils, elle en a à la pelle et ne cesse de les distribuer à qui le veut. Si certains gens la repoussent royalement, d’autres l’attire comme un aimant. Ceux-ci ont habituellement un esprit riche de sentiments. La demoiselle Wickford aime littéralement embrasser l’esprit des gens pour savourer leurs émotions. C’est peut-être pour ça qu’elle-même a un esprit des plus intéressants ? Elle s’inspire de ce qu’elle lit dans celui des autres.

Là nous atteignons une partie délicate : l’amitié et l’amour. Pour Kayrie, ces sentiments sont contradictoires. Ils s’entremêlent et s’accrochent l’un à l’autre, mais quel est la différence ? Que sont ses étranges « sensations » qu’elle lit dans le cœur de l’inconnu qu’elle vient de croiser ? Quel sentiment laisse-t-il donc cet étrange goût de vanille sur la langue. Et voilà une odeur de rose qui envahi ses sens ! Non. Pour la jeune sorcière, il n’y a que l’amitié qui a vraiment été important jusqu’à date. Des amis fidèles ? Bien sûr ! Tant qu’ils ne sont pas trop dépendants et qu’ils ne posent pas de questions indiscrètes. L’amour, quant-à-elle, à pris la forme d’amants variés, dont au petit matin, il ne reste qu’une vague présence remplacée bien-vite par l’oubli de la sorcière.

« La rose noire ne reste-t-elle pas une magnifique fleur ? Ça aurait pu être pire. Imaginez qu’elle s’habille de fanfreluches roses ! » Voici les mots que la mère de Kayrie ne cesse de se répéter en voyant sa fille. Au moins, elle a la satisfaction de voir la jeune Wickford s’épanouir. N’attire-t-elle pas l’attention avec sa longue chevelure…grise presque blanche ? Pourtant dans ce monde, les étrangetés se côtoient. Enfaite, cette couleur de cheveux vient de son aïeule, une sorcière de grand talent. C’est pour lui rendre hommage que Kayrie refuse catégoriquement de se faire teindre et qu’elle supporte les railleries comme : « La vielle » ou « Regardez, voici l’aînée. » Mais enfin, il ne faut pas s’attarder sur cet infime détail. Observez de plus près ce visage longiligne et ces traits fins. Que dire de ce teint pâle qui rougit et blêmit si facilement sous les fortes émotions ? Voyez-vous ces deux yeux verts abysses qui vous fixent avec intérêt ? À mon avis, c’est un véritable regard de sorcière. De quoi vous mettre mal à l’aise en très peu de temps. N’est-il pas inquiétant de savoir que ce regard peut déchiffrer ce que vous ressentez ? Au fond, on ne sait pas trop quoi dire devant son apparence. Elle a les yeux d’une femme d’expérience, le corps délicat et élancé d’une jeune femme. Et ses courbes bien satisfaisantes, d’après elle, sont joliment mises en valeur par des vêtements bien choisis.

Et parlons-en de ses vêtements ! Ou plutôt de son style vestimentaire. N’est-ce pas une pincée de look gothique mélangée avec ses goûts de légèreté ? Kayrie manie les styles, les mélange et les assemble pour donner ce qu’elle-même cherche. Elle ne veut pas être comme les autres même si son apparence fait un peu clicher. Disons qu’elle est dignement représentative des sorcières qu’on voit dans les films. Des dizaines de chaînes qui pendent à son cou ou à ses bras, des bracelets serrés ou cliquetants, deux piercings dans chaque oreille, les gants ouverts aux doigts, la corolle dans les cheveux et l’éternel ceinture sont ses accessoires de tous les jours. Ensuite, vient la fameuse jupe courte à carreau inspirée des jupes des collégiennes et des bas blancs pour être un peu plus « respectueuse ». Il y a aussi ses hauts qui sont toujours garnis de motifs en tous genres et une cravate voyante qui vient compléter le tableau. Les couleurs, quant-à-elles, sont souvent semblables : Rouge, noir, blanc et parfois du argent. Même ses ongles parfaitement manucurés sont d’un rouge bordeaux saisissant.

Ah, j’oubliais un petit détail tout de même important. Elle ne quitte presque jamais son familier (une chauve-souris) qui lui est essentiel. Alors, celui-ci s’accroche dans son dos et dissimulé derrière l’épaisse chevelure de sa maîtresse, il étend ses ailes pendant de brèves occasions. Cela donne un drôle d’effet, car de loin, on dirait que les deux membranes sortent du dos de Kayrie. On pourrait presque croire qu’elle a réellement des ailes.

Une histoire n’est jamais le début, mais la continuation d’une autre. Pour tout comprendre, il faut connaître l’origine de la race des sorcières. Au fond, c’est comme une recette. Mettez un gramme de guerre, des elfes dans un bol et des humains avec des démons dans un autre. Mélanger le tout et vous obtiendrez des ADN qui se mêlent. Sang de démons…sang d’humains…le tout pour créer une nouvelle race. Mais cela se passe il y a 2000 ans. L’histoire de la petite Kayrie commence beaucoup plus tard…

Aïeule de Kayrie, Karbella était une sorcière connue. Scientifique de renom, elle effectuait des recherches sur les liens entre les portails des mondes et la magie de la ligne. Elle se reconvertit professeure lorsqu’elle se maria avec un dénommé Mc Lirwood. Karbella eut le temps d’avoir une fille avant que son cher mari prenne la poudre d’escampette amenant ses recherches et études avec lui. Un grand choc pour la sorcière qui devait maintenant élever sa fille Lia, seule et avec le remord d’avoir été trompée si facilement. Karbella jura que sa fille ne manquerait jamais de rien et qu’elle ne pourrait jamais regretter une autre perte dans sa famille.

Ainsi, Lia grandit. Fille de deux sorciers de la ligne. Sa magie se renforcissait rapidement et facilement. Elle épatait ses professeurs et faisait la fierté de sa maman chérie. Elle supervisait même un programme visant à mesurer les impacts des humains sur la magie de la ligne ou lorsqu’il passe d’un monde à l’autre. On la disait doué, elle le croyait aussi et sa vanité fut son plus grand défaut. À une vingtaine d’année, elle rencontra un humain à l’allure charismatique. Il était fils de sorcier de la terre et d’une simple humaine, mais il ne possédait aucun pouvoir. « Le don que je possède, disait-il en riant, est celui de lire dans les autres comme dans un livre ouvert. Et cela me vient sûrement du fait que je suis très attentif aux autres. » Lia aimait cet atout. Elle aimait ce Kaleb Wickford qui venait régulièrement emprunter des livres à la bibliothèque de l’école où elle enseignait. Pour une fois dans sa vie, elle n’était pas concentrée sur elle-même et son attention divaguait sur quelqu’un d’autre. Kaleb n’eut aucune chance devant cette sorcière énergique et il tomba sans s’en rendre compte sous son charme. Leur mariage fut célébré sans grande pompe sous le regard fier de Karbella qui était heureuse que sa fille trouve le bonheur dans un être aussi attentionné. Lia devint ainsi Lia L. Wickford…

C’était la troisième fois. En cinq, Lia avait perdu trois enfants. Les deux premiers de fausses couches et voilà que le petit dernier mourrait d’une infection au sang. Oui, son propre sang l’avait tué. Lia tenait dans ses bras la dépouille de son jeune fils. Kaleb, silencieux, ne savait comment faire tarir les larmes qui coulaient sur les joues de celle qui avait été pendant un bref instant maman. Jamais dans leurs deux familles, des problèmes de sang n’étaient apparus. Oui, ce genre d’infections était fréquent chez les sorciers, mais on se répétait toujours que cela n’arrivait qu’aux autres. Karbella serrait les poings de rage. Sa magie n’avait jamais été aussi impuissante devant les malheurs de sa fille. Elle avait promis que sa fille ne perdrait une personne chère à son cœur prématurément et voilà qu’elle manquait à ses paroles. La sorcière ferma les yeux et jura qu’elle allait trouver une solution peu importe le temps que cela prendrait.

C’est le jour des campanules, le premier mai que le miracle se produisit. Lia accoucha d’une petite fille remplie de vie et de santé. Cela faisait neuf mois qu’elle avalait sans rechigner toutes les potions que sa mère lui refilait. Enfin, elle était récompensée. Kaleb sourit en voyant sa fille dans les bras de son aimée. Qu’elle était mignonne ! Elle s’agitait déjà dans les bras de Lia. D’un même accord les deux parents murmurèrent son nom…Kayrie Wickford.

La petite Kayrie survécu à ses premières années et à celle qui suivirent. Elle était une source de vitalité dans la maisonnée. À l’âge de cinq ans, elle manifestait déjà les premières lueurs de son don, posant des questions étranges aux gens qu’elle rencontrait. Pourquoi telle personne était triste à l’intérieur alors qu’elle souriait de l’extérieur ? D’où venaient ces étranges sensations lorsqu’elle rencontrait des gens ? Sa grand-mère fut celle qui découvrit cette aptitude à « lire » dans les êtres qui ressentaient toute forme d’émotions. Kayrie continua à grandir, elle développa très vite un goût pour tout ce qui était différent et la rébellion. À 16 ans, son père lui offrit son premier familier et la jeune femme entra sérieusement dans l’apprentissage de la magie.

À 24 ans, Kayrie est professeure depuis deux ans et elle possède sa chauve-souris Amarys depuis quatre ans. Elle n’habite plus chez ses parents et rend chaque dimanche une visite à sa grand-mère maternelle. Leur passe-temps favori est de suivre les débats concernant les humains. Pour ou contre l’installation de ces êtres dans notre monde ? Kayrie sans moque un peu. Il ne représente pas grand-chose, à son avis, même si son père est un « demi-humain ». Une chose est sûre : l’avenir risque d’être intéressant…